PARCOURS
Natif de Québec, l’auteur-compositeur-interprète Bernard Cimon détient une Maîtrise en musique (interprétation) de l’Université Laval (2014), un Baccalauréat en musique de l’Université Laval (2012), un Diplôme d’études collégiales du Cégep de Sainte-Foy (1991); il a fait des études en théâtre au Conservatoire d’art dramatique de Québec (1977-78). Il a reçu une Bourse de création du ministère des Affaires culturelles (1989) et une Bourse de création du Conseil des arts et des lettres du Québec (1999).
Chanteur, pianiste et accordéoniste, il œuvre dans le domaine musical depuis quarante-cinq ans, ayant commencé sa carrière en 1976 dans les cabarets du Vieux-Québec. Il s’accompagnait alors au piano, se faisant remarquer par ses interprétations de Trenet, Brel et Vigneault. Sa carrière a véritablement démarré en 1979 avec un tour de chant consacré à Léo Ferré et aux poètes mis en musique par ce dernier. En 1982, son spectacle La der des der remportait un grand succès, Cimon poussant alors l’interprétation jusqu’à incarner un personnage féminin des années trente, inspiré de Damia et de Frehel.
À partir de 1983, l’accordéon est venu remplacer progressivement le piano, devenant partie intégrante de son image et de son style. Surnommé « le prince du bal musette », il s’est fait le porte-parole de la rive gauche française avec ses interprétations de Vian, Mouloudji et Gainsbourg. On a fait appel à lui pour rendre hommage à Prévert, Caussimon et Bruant. En 1989, récipiendaire d’une Bourse de création du ministère des Affaires culturelles, il a écrit une pièce de théâtre sur la vie et l’œuvre du poète français Robert Desnos : J’ai tant rêvé de toi, pièce très applaudie au Périscope, à Québec, en 1993. Peu après, on lui commandait une suite de mélodies sur des poèmes de Saint-Denys Garneau : Les cils des arbres. Il a également composé de la musique pour le théâtre : Famille d’artistes (1992), Les hauts de Hurlevent (1995), Les parents terribles (1996) et il a consacré un tour de chant à Charles Trenet : La route enchantée (2001). L’année 1997 a vu la sortie de son premier album d’auteur : Chansons du temps qui passe. Puis, ayant reçu une Bourse de création du Conseil des arts et des lettres du Québec, il a produit en 2001 un deuxième album avec ses récentes compositions : Nouvelles chansons démodées, ainsi qu’un album d’interprétations : Chansons pour accordéon.
Bernard Cimon s’est produit aux FrancoFolies de Montréal, au Festival d’Été de Québec, au Café-spectacle du Palais Montcalm de Québec, à la Société Radio-Canada (hommage à Sylvain Lelièvre, 2002-2003). Plusieurs tournées l’ont amené en France, en Suisse et en Italie, où il a été reçu chaleureusement, et ce, jusqu’à récemment, puisqu’il a été invité au Festival Léo-Ferré, à Gourdon (France), à l’été 2014, et au Centro Léo Ferré, à San Benedetto del Tronto (Italie) en juin 2016.
Bernard Cimon est membre de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs du Canada (SOCAN). Il est également professeur d’accordéon.